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5 - La conquête de de l’Amour divin est en Canaan


Si la conquête de l’Amour divin pourrait paraitre plus facile depuis une logique bien structurée comme l’est plus concrètement celle de la femme, surtout lorsque celle-ci reçoit le soutient du mari par amour, ce serait omettre la nature de la logique qui a généré cet amour, dont personne ne peut extraire la réelle référence de l’Amour divin en lui, au niveau de la sortie du désert. Si chacun possède effectivement la parole de Dieu pour le conduire à corriger convenablement la programmation effectuée sur les bases de la logique sous tutelle, pour produire toute forme d’action, chacun est cependant contraint à ce niveau, d’employer son QE pour en corriger cette programmation au mieux, selon l’interprétation personnelle qu’il en fait. Celui qui a le moins besoin de correction de sa programmation est donc le plus assuré dans le bon emploi de ce qui pour lui représente l’Amour divin et c’est dans cette assurance que la communion avec le Saint-Esprit, dans la bonne gestion par chacun à la « sortie du désert », conduit à un appel divin sur les couples, identique à celui du peuple hébreu lors de sa propre sortie du désert.

Ceux, dont l’homme et la femme sont structurés sur une bonne programmation de leur logique initiale, sont donc appelés à s’investir dans l’église et conservent tous deux leur mode de fonctionnement par domination de leurs désirs limités par la crainte, afin de servir de référence aux autres dans le respect de la Parole de Dieu. Comme ceux installés à l’est du Jourdain, servirent de soutien à ceux appelés à entrer en Canaan, cette référence n’est certes pas parfaite et génère de multiples églises, mais correspond à la meilleure gestion possible depuis la logique sous tutelle, conduite par Dieu en Jésus-Christ, sur les bases du Canaan d’hier. L’addition des spécificités de chacun dans ces couples, conforte leur système émotionnel ancien dans le respect de la parole de Dieu, mais leur rend plus difficile la prise de conscience du besoin de réécrire en eux, ce que nous avons appelé la surveillance parentale. Pour les autres, qui sont donc appelés par Dieu à entrer dans la conquête de leur « terre sainte », seule la femme reste à l’identique de l’église sur ce mode de fonctionnement, en raison de sa plus grande précision à rester sur les valeurs de sa génétique. Le mari, est alors appelé à une gestion par amour, sans plus dominer ses désirs par les coefficients correcteur de son QE, afin de mettre en évidence la mauvaise programmation et d’en devenir vainqueurs. Si la conquête de Canaan se fit donc hier avec le support de ceux installés à l’est du Jourdain, la référence nécessaire à la conquête du Canaan d’aujourd’hui dans l’Amour divin, ne peut donc se faire que dans le respect du Canaan d’hier, dont la femme et l’église deviennent ainsi les gardiennes de ces valeurs au même titre qu’Israël, car Jésus n’est pas venu abolir la loi mais l’accomplir.

De même que Dieu ne fit pas mener la conquête de Canaan en une seule fois, il ne permet pas que tout le système émotionnel de ce mari soit bouleversé instantanément, mais il le conduit progressivement à couvrir l’ensemble de sa structure émotionnelle dans ce nouveau mode de fonctionnement par amour. Il est alors appelé à déceler progressivement, la mauvaise programmation qui le conduit au mauvais acte dans la bonne émotion face à la situation vécue et Jésus le conduit ainsi jusqu’à réviser, si possible, la totalité de son système émotionnel. Après chaque prise de conscience de la mauvaise action programmée, c’est donc dans la vraie grandeur de la tentation au péché, que son seul libre arbitre doit faire appel à Jésus pour ne pas produire cette action, afin de Lui ouvrir, les droits de réécrire dans la nature divine, l’action correspondant à la bonne émotion.

Nous ne sommes plus dans les temps de l’Ancien Testaments dans lesquels c’était le pécheur qui était éliminé pour éliminer le péché, mais l’accomplissement physique, que représente l’Ancien Testament en préfiguration de l’accomplissement spirituel du Nouveau, est d’autant plus important que la part programmée de notre système émotionnel que nous appelons « nous », est ce que nous devons faire mourir avec l’aide de Jésus.

Si la chose peut paraitre simple, il n’en est pas du tout ainsi dans le vrai combat de la conquête de l’Amour divin, car c’est dans sa sincérité que chacun est piégé par ce qu’il possède, comme il en fut des hébreux conduits par Josué. Si les premières tribus avaient rapidement été installées à l’est du Jourdain, il n’en fut pas ainsi pour la prise de Canaan au travers de laquelle l’Éternel avait pour but de les rendre respectueux de ses règles avec précision et cela va de même pour le mari appelé par Dieu dans cette conquête. Si nous employons généralement le futur, lorsque nous parlons du fait que seul l’Amour restera ; depuis la Crucifixion, seul cet Amour reste comme premier objectif pour le mari qui est appelé par Dieu à la conquête de sa « terre sainte », bien qu’il lui soit indispensable de respecter la Parole de Dieu sur la valeur du Canaan d’hier, pour en acquérir la nature divine. Si comme tout humain, il était jusqu’alors contraint de corriger son amour égocentrique, par l’action de son QE, pour rendre l’action résultante acceptable, au jour où ce QE doit être employé dans sa valeur minimum, un résultat semblable lui devient bien évidemment totalement irréalisable sans commettre d’erreur. Ce n’est cependant pas pour le tenter à l’erreur que Jésus le conduit ainsi, mais c’est d’une part pour mettre en évidence l’action programmée cachée par sa bonne volonté et d’autre part parce qu’au jour de la réécriture de cette programmation dans la nature divine, celle-ci ne devra surtout plus être corrigée pour rester conforme à cette nature divine.

Le mot « conquête » peut paraitre à lui seul une aberration concernant l’Amour divin, du fait que l’Éternel Dieu donna son Fils unique afin que quiconque croyant en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle et qu’il offre cette vie à chacun de ceux qui veulent le suivre. Si cette conquête est pourtant nécessaire, ce n’est pas que Jésus ne veuille pas nous la donner, mais parce qu’elle correspond à l’effacement de ce que nous avons appelé la « surveillance parentale » de ce tuteur répressif.

Celui appelé par Dieu à cette conquête, est alors conduit à mener le combat contre ce que ce tuteur et sa logique ont construits en lui et qu’il devait jusqu’alors corriger de son mieux par son QE. Tant que l’émotion le conduisait vers un sentiment dont la programmation était suffisamment corrigeable pour produire la bonne action selon son interprétation de la parole de Dieu, la personne pouvait alors agir en toute vérité individuelle. Si par contre, cette programmation ne conduisait pas une action contenue dans une bonne fourchette d’utilisation par son seul QE, ce n’était plus l’action que celui-ci devait corriger, mais le sentiment lui-même. Ce choix de sentiment le conduisait  à devoir influencer son émotion initiale vers une qui allait lui permettre d’utiliser une autre programmation, et en cela une fausse vérité. Son cerveau en tenait alors compte dans certains contextes plus que d’autres, mais produisait les fausses vérités que Jésus veut réécrire et c’est pourquoi il nous a dit : Et la vérité vous rendra libre !

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L’emploi par amour en toute vérité émotionnelle de l’intéressé, sans correction par son QE à l’âge adulte, place donc celui-ci devant sa construction initiale à laquelle son cerveau avait progressivement appris à en corriger l’erreur dans la majeure partie de sa vie. Dans chaque situation semblable à celle précédemment corrigée par son QE, s’il ne recourt pas à l’aide de Christ, comme nous le verrons bientôt, seules deux issues lui sont possibles : Soit il devra revenir à la correction par son QE et son ancien système, comme Josué et les anciens furent tentés de le faire après leur défaite de Aï en Josué 7, mais dans le devoir de retourner à cette fausse vérité, soit la mauvaise action programmée dans le sentiment initiale, pour rester vrai, mais avec le devoir de s’en repentir pour pouvoir continuer le bon combat.

C’est ainsi que cette conquête de notre terre sainte, se trouve dans nos « repentances » bien gérées, de ce que nous confondions sincèrement avec l’Amour divin et c’est donc le mauvais résultat de nos présomptions, qui ouvre notre entendement à découvrir les failles de notre amour égocentrique humain, en rapport à l’Amour divin que Jésus veut écrire en nous, par la réécriture de notre esprit initial.

C’est cette « repentance » devant Dieu, qui devient fondamentale pour permettre de relancer une nouvelle tentative de victoire au jour de la défaite, bien que cette repentance ne se trouve pas dans la réelle conscience de l’erreur, puisqu’elle est située pour l’intéressé dans une tentative d’action par amour, alors qu’en lui, cet amour ne possède pas la réelle référence divine. Au même titre que l’enfant ne peut pas se repentir de ce qu’il n’a pas déjà reconnu comme étant injuste, le mari qui se trouve dans la conquête de son Canaan, ne peut qu’accepter de croire qu’il s’agisse d’une erreur, avec la bonne volonté de ne pas la reproduire, bien qu’il soit lui-même dans la conviction du contraire en rapport à l’amour. Pour le convaincre, il ne dispose alors que du dialogue avec le Saint-Esprit dans la prière, pour lui apporter la compréhension de cette erreur, puisque seul le Saint-Esprit dans son cœur est soumis à sa réelle mauvaise programmation, qui conduit l’intéressé à accepter le mauvais résultat comme étant la vérité selon Dieu.

L’amour constitue donc autant de balises nécessaires à son cheminement vers Dieu, au-delà de la parole de Dieu et celui qui se laisse entrainer par un amour passionnel, n’en sera pas nécessairement conscient sur l’instant, pas plus que dans ses analyses ultérieures généralement. Il n’en découvrira souvent l’erreur qu’au travers du résultat produit sur son épouse, restée dans son mode de fonctionnement ancien, sur les bonnes valeurs de la Parole de Dieu et c’est pourquoi il est si fondamental de ne pas avancer seul, mais aussi que le mari aime son épouse comme Christ à aimé l’Église et s’est donné Lui-même pour elle. Ce sont souvent les limites au travers desquelles il refuse de persécuter son épouse, qui le conduiront à se remettre en cause, dans la « repentance » devant Dieu. C’est aussi pourquoi l’appel divin est fondamental puisque l’un et l’autre dans chaque « duo » doit être consentant et investi dans cet appel, afin que Dieu puisse soutenir chacun dans les objectifs, mis devant lui par Dieu.

C’est en cela que le Saint-Esprit est fondamentalement différent du simple esprit sous tutelle qui revêtait déjà l’homo sapiens, car Il est la troisième personne de Dieu et peut donc guider les spécificités de chacun dans une complémentarité bénéfique aux deux. L’un est alors guidé dans la justesse de la parole de Dieu, pour conduire l’autre vers l’Amour construit sur cette justesse, alors que le sien est construit sur de simples désirs. Le but de Dieu en Jésus-Christ est qu’à terme, l’humanité entre pleinement dans la bonne utilisation de la totalité de sa vocation génétique, sans jamais en déborder, ce qui représente la vie en abondance en rapport à celle que nous pouvons vivre aujourd’hui, si nous tentons de ne pas nous éloigner de Dieu.

Les aides apportées au mari dans son entière volonté d’être agréable à Dieu notre Père, sont donc humainement l’épouse et spirituellement le Saint-Esprit dans le cœur de l’intéressé, duquel ressort la présence de Jésus et du Père dans les cieux, qui lui permettent la prise de conscience de ses mauvaises analyses charnelles, dans lesquelles son libre arbitre donne raison à la mauvaise action programmée. C’est pourquoi lorsque celui-ci se retrouve dans l’émotion vraie, il ne doit plus consentir à l’action ancienne avant de la produire et faire appel à Christ le Libérateur, sans pour autant tenter d’influencer l’émotion elle-même.

L’aide du Saint-Esprit et de son épouse sont indispensables, pour obtenir un bon résultat, car la responsabilité du mari, à persévérer dans les voies divines, reste totale devant Dieu et devant les hommes. Si l’appel de Dieu intervenait donc sans ces protections, ce serait comme faire entrer ce mari dans la tentation au péché, alors qu’il s’agit au contraire d’une confiance accordée au couple au travers de l’œuvre de Jésus à la Croix, à vouloir hériter tous deux du royaume des cieux déjà sur cette terre.

Au travers de cet appel, Jésus entreprend par là la réécriture de chaque sentiment et cela est d’autant plus parlant si nous ajoutons à l’Amour divin tous les autres sentiments divins, construits sur cet Amour, auquel notre QE tente inlassablement de donner raison, en s’adaptant au mieux à chaque situation vécue. C’est d’ailleurs ce que fait l’église, car dans son entière bonne volonté à corriger inlassablement son QE, elle tente d’apporter le bon enseignement à chacun au jour le jour, lui permettant une bonne mise en pratique de la volonté divine en fonction des circonstances.

Si nous prenons la Sagesse comme exemple concret, celle qui est contenue dans la logique divine est entièrement construite sur l’Amour d’autrui, alors que la sagesse humaine est liée en partie à l’amour égocentrique mais aussi à la crainte de la réprimande, ainsi qu’à la valorisation du bon respect de la parole de Dieu. Cette «sagesse » issue de notre logique sous tutelle, ne correspond donc en rien à la sagesse divine, puisqu’elle est la synthèse de nos peurs de la réprimande ou nos gloires du bon respect qui nous permettent de limiter nos désirs, inclus ou non dans la volonté divine.

Cette fausse sagesse donne alors beaucoup d’opportunités à la condamnation, pour nous protéger du péché et devient autant de pièges vers la condamnation du pécheur, pour nous protéger du péché, plutôt qu’à faire confiance au Saint-Esprit, qui ne condamne personne. C’est pourquoi Dieu veut nous apporter beaucoup plus, au travers d’une sagesse qui ne conduit pas à la condamnation du pécheur, mais uniquement à celle du péché. Le péché de condamnation n’est pas pour celui qui ne connait pas la parole de Dieu, mais bien au contraire pour celui qui la connait très bien. Il sait que non seulement lui-même sera jugé avec la mesure avec laquelle il juge, mais il est en plus dans la nécessité de faire taire le Saint-Esprit dans son cœur, c’est-à-dire Jésus et le Père, pour pouvoir apporter cette condamnation du pécheur. Ce sont alors ses présomptions du bon emploi de sa connaissance qui le rendent orphelin de Père et font la guerre à son âme, car elles le contraignent au paradoxe d’employer ce qui est désagréable à Dieu, pour lui être agréable.

Jésus n’est pas venu couvrir l’éternel procédé péché/repentance et c’est pourquoi chacun des sentiments dans l’humain doivent être mis en lumières face à la vérité divine, tout comme dans un peuple la vérité de chacun n’est pas nécessairement la bonne et celle d’Acan en Josué 7, est là pour nous le prouver. Si la conquête de Jéricho sembla ouvrir les portes à une conquête surnaturelle facile, ce sont les défaites gérées dans l’obéissance à Dieu en vue de pouvoir répondre aux attentes de l’Éternel, qui furent la clé des réussites suivantes et le chemin n’est pas différent aujourd’hui avec toutes les multitudes de persévérances et repentances que cela impose individuellement et en groupe.

Nous faisons trop souvent l’erreur de croire que la réécriture de l’esprit en nous, s’accomplie au travers de la prière, dans la communion de Dieu, voir dans l’adoration, car nous nous croyons alors armés pour affronter certaines difficultés. Ces moments fort bénéfiques, sont utiles à la compréhension de la volonté divine, voir celle de nos erreurs passées, mais pas pour autant à la réécriture de l’esprit. Après le passage du Jourdain, l’erreur d’Acan, ne fut pas durant la préparation à la conquête de Jéricho, puisque cette préparation dans la louange et l’adoration permit à Dieu de faire tomber les murailles de la ville. La chute des murailles n’était pas la conquête, mais ce qui allait permettre à tous les hébreux d’accomplir spontanément cette conquête. Il en va de même pour nous aujourd’hui, car ce ne sont pas nos bonnes motivations vécus dans une totale communion avec Dieu, lors de ces moments privilégiés, qui transcriront nos émotions en action le lendemain. Les murailles de nos raisonnements tombent certes facilement durant ces moments et permettent une meilleure application de notre QE la fois suivante, si nous sommes appelés dans l’église. Pour celui qui est par contre appelé à entrer en Canaan, ces moment peuvent lui permettre de prendre conscience de la mauvaise programmation à réécrire, afin qu’il puisse faire appel à Jésus au bon moment la fois suivante, pour ne surtout pas utiliser cette mauvaise programmation.

C’est là une différence fondamentale, puisque celui qui est appelé dans l’église en tire l’enseignement à mettre lui-même en pratique ce qu’il connait, alors que celui appelé à la conquête de l’Amour divin, sait ce qu’il ne doit pas faire, sans savoir ce qu’il doit faire et c’est pourquoi il doit redevenir un petit enfant qui découvre.

Il ne s’agit donc surtout pas d’apprendre de quiconque, la correction à appliquer à son système ancien par son QE, mais de dire non à l’ancienne programmation au bon moment, par la communion PERMANENTE avec le Saint-Esprit.

Au même titre qu’il nous est impossible de réécrire un logiciel tant que nous sommes entrain de l’utiliser ou si nous ne disposons pas des droits de réécriture, Jésus ne peut pas réécrire notre système émotionnel, si nous l’employons nous-mêmes, car Jésus ne peut aller au-delà de notre libre arbitre, quand bien même nous lui en aurions fait préalablement la demande. Que ce soit au travers de nos analyses ou de ce qui est appelé scientifiquement le thalamus sensoriel, qui agit à l’image d’une synthèse active de nos cinq sens, l’image qui en ressort est alors le reflet entre ce que nous avons pris l’habitude d’utiliser savamment au désert, auxquelles se joint l’influence de notre mémoire à court terme. Ces influences entrent alors en concurrence avec le guide du Saint-Esprit pour apporter une réponse stéréotypée selon l’apprentissage de la volonté divine dans nos analyses passées, contre lesquelles ne Jésus ne peut rien.

Que ce soit par notre libre arbitre à employer la crainte, pour déterminer une action à demi juste, ou que ce soit dans nos présomptions de bonne mise en pratique de ce que nous considérons être l’Amour divin, l’une comme l’autre de ces situations ne peut permettre la réécriture de l’esprit par Christ. Jésus ne prendra jamais autorité sur nous, pour nous éviter les erreurs charnelles, car c’est à cet effet, que le Saint-Esprit nous est donné dans nos cœurs, afin de vouloir les perdre. Ce n’est pas que Jésus ne veuille pas nous apporter sa véritable nature, mais parce que s’il intervenait dans des situations intermédiaires, ce serait en vue de nous faire mieux utiliser cette « surveillance parentale », alors que c’est pour en éradiquer la présence. S’il veut bien évidemment nous emmener au-delà de nos capacités, c’est à nous de Lui faire confiance et d’aller jusqu’à l’extrémité de l’extrémité de nos capacités et à ce moment là seulement de crier à Lui.

Chaque esprit et sentiment dans l’homme doit être réécrit par Christ de cette façon, pour éliminer l’impureté résiduelle et produire la bonne action en rapport à la bonne émotion dans la bonne motivation. Tous ne demandent pas une telle volonté à mener un combat aussi acharné, car si certains peuvent se trouver réécrit à notre insu, ceux dont les liens à l’ennemi sont les plus forts nécessitent une telle volonté que seul le Saint-Esprit est capable de la donner. C’est pourquoi  celui qui veut ne plus pécher doit se savoir aimé de Dieu quelque soit son erreur et totalement pardonné en Jésus-Christ, qui a tout accompli à la Croix par Amour pour nous. Dans les pièges les plus significatifs de notre existence, il nous faut en effet nous faire une telle violence, qu’il nous serait préférable de mourir, mais c’est pourtant là que si nous acceptons de nous réjouir du reste de vie que le retrait de cette part laisse en nous, nous acceptons la mort à nous-mêmes et c’est là notre croix. C’est en effet seulement à ce moment que la Croix entre dans nos vies et apporte alors très vite la RÉSURRECTION, si nous disons non à la mauvaise action programmée, bien que dans la bonne émotion produite en rapport à la situation en question.

C’est parce que nous nous revendiquons libres en Jésus-Christ, que nous sommes esclaves de notre logique sous tutelle, malgré la liberté que Jésus nous offre en toute vérité. Il en était déjà ainsi lorsque les pharisiens se disaient libres, car descendants d’Abraham, parce qu’ils plaçaient cette liberté à vue humaine et non spirituelle. Le jour où dans la bonne émotion, nous faisons appel à Jésus dans les cieux, Il peut alors, à notre grande surprise placer la bonne attitude en rapport à la bonne émotion et même si celle-ci n’est pas toujours celle à laquelle nous nous attendions préalablement, elle arrive toujours comme une vérité en nous, qui nous apparait clairement comme étant conforme à la parole de Dieu. Si comme Jésus l’a dit, c’est la vérité qui rend libre, c’est celle que Jésus place dans notre système émotionnel, qui nous rend libre d’accomplir la volonté divine, parce que nous avons accepté de rester vrais nous-mêmes, malgré les mauvaises vérités dont nous nous étions préalablement repentis, car provenant du menteur en nous et de nos présomptions en lui.

La chaine de notre système émotionnel ayant alors été réécrite dans la nature divine, jusque dans l’action programmée dans le sentiment la finalisant, si dans les minutes ou les années qui suivent, nous nous retrouvons confrontés à une situation semblable, le même bon comportement apparait naturellement, comme provenant de nous-mêmes, mais provenant de Dieu en nous, à la grande surprise de l’intéressé. De sentiment en sentiment, la part de l’esprit dans le cerveau secondaire, qui supporte de nombreux sentiments, se trouve un jour réécrit au même titre, car l’esprit dans le cerveau n’est pas d’une structure, ni d’une nature différente de celle des sentiments, mais son influence est fondamentale cependant. Il ne se surmonte donc pas différemment, car l’autorité de Jésus est complète. C’est par la constatation de notre progression à découvrir ces résultats de l’Amour divin en nous, dont la paix qu’il produit nous est perceptible, que nous devons étalonner notre spiritualité et non au nombre de gens qui nous suivent.

Tout comme Jésus, revêtu de cet Amour, donna sa vie à la Croix afin d’ouvrir un chemin d’Amour vers Dieu, comment pourrions-nous alors ne pas avoir envie de le communiquer à ceux que l’on aime, à commencer par notre épouse ?

C’est là ce que Dieu attend du mari, car si jusque là, c’était la femme qui était gardienne des valeurs divines dans la meilleure spiritualité humaine possible, l’accomplissement dans la nature divine sur le mari, de la part de sainteté qu’elle représente, va alors permettre à Dieu d’inverser les rôles : En son temps !

C’est après la plus grande conquête possible de cette « surveillance parentale » du mari, que Dieu peut libérer la femme de sa vocation de gardienne des valeurs divines, pour la placer sur le mari, afin qu’il l’aide dans une juste réciprocité et c’est en cela la véritable Libération de la femme.

La liberté que la femme recherche souvent de nos jours, au travers des revendications aux mêmes droits et comportements que ceux de l’homme, parfois même au travers de la théorie du genre, sont dans ses propres comparaisons charnelles, mais la réelle libération que Dieu veut apporter à la femme depuis Adam et Ève, est par la levée de ses responsabilités de servir de sentinelle à l’homme, bien que souvent maltraitée dans cette fonction.

Si le mari doit donc aimer son épouse comme Christ a aimé l’Église et s’est donné Lui-même pour elle, ce n’est pas pour que sa conquête de l’Amour divin le conduise à se croire devenu supérieur à tout autre, mais pour lui apporter la capacité à se comporter à l’image de Christ envers chacun et en particulier envers sa propre épouse. Dans ce bon comportement il doit alors être prêt de la porter dans cette découverte, sans jamais la condamner, comme Jésus et le Saint-Esprit l’on fait jusqu’alors pour lui et qu’ils continueront de faire, s’il est lui-même vigilant à ne pas donner raison à l’orgueil. Ce qui a rendu la femme plus forte pour accomplir sa fonction d’aide envers le mari selon la parole de Dieu, la rend alors plus vulnérable dans ce changement de mode de fonctionnement par Amour, car plus la différence est faible entre la nature charnelle et divine, plus il est difficile de prendre conscience de l’erreur éventuelle. Cette différence existe pourtant et c’est pourquoi ce changement est tout aussi indispensable à la femme qu’à l’homme, pour gérer convenablement sa conscience.

Tout comme l’homme avait besoin de la confiance dans la femme pour se recentré sur la Parole de Dieu, il faut que l’épouse soit prête à faire de même envers le mari, pour que Dieu puisse appeler le couple dans ce nouveau protocole. D’une situation dans laquelle elle avait toujours géré ses désirs AVEC amour, elle va devoir dès lors agir PAR AMOUR, sans que son QE n’intervienne sur ses actions programmées, comme elle l’utilisait jusqu’alors dans une autoprotection envers les éventuelles répressions de Satan. C’est sa foi en Christ Libérateur qui va lui permettre alors de s’imposer parfois une plus grande confiance dans le mari qu’à elle-même, car ce sont ses craintes les plus profondes de la désobéissance à Dieu, qu’elle va devoir surmonter pour pouvoir entrer dans ce changement, malgré sa mémoire des situations passées et des imprécisions du mari. Elle se trouve donc dans le paradoxe dans lequel il lui serait plus aisé de faire confiance à quelqu’un qui aurait toujours fonctionné comme elle, alors que le meilleur dans la liberté de la nature divine nourrit ses craintes.

A la sortie du désert, si le travail en duo s’impose donc, il ne s’agit pas pour autant d’une simple convoitise à obtenir une égalité avec Jésus, comme Adam et Ève le firent envers l’Éternel, mais d’un véritable appel divin dont fait parti cette nouvelle étape, car depuis deux milles ans, Jésus se prépare une « Épouse » parfaitement identique à sa nature et non à demi différente en laissant la femme de côté dans le couple.